Ce que vous devez savoir avant d’acheter une érablière
L’arrivée du printemps rime avec le temps des sucres dans les Cantons-de-l’Est. Lisez dans cette infolettre quelques conseils à savoir avant d’acheter une érablière et de vous lancer dans le domaine de l’acériculture. Bonne lecture!
Préparation d’un plan d’affaires
Avant de débuter ce projet, il est nécessaire d’entreprendre certaines démarches pour obtenir le maximum d’information. L’exploitation d’une érablière nécessite beaucoup d’investissements et des autorisations particulières. Vous devrez donc consulter un inventaire forestier pour connaître le nombre d’entailles potentielles, l’état de votre érablière et la valeur des bâtiments. Il y a aussi un volet à connaître au sujet des contingents. Ces derniers, bien que distribués gratuitement, le sont en quantité limitée. Un producteur acéricole ne peut non plus vendre ou céder ses contingents à un autre producteur. Savez-vous qu’il existe une réserve stratégique des «stocks» de sirop d’érable ? Eh bien oui! Elle est administrée par l’association des producteurs et productrices acéricoles du Québec. Malgré le fait que ce domaine demeure complexe, l’érable à sucre fait partie de notre identité québécoise. Soyez donc bien accompagnés avant de faire l’acquisition d’une érablière!
Mise en marché, transformation et agrotourisme
En acériculture, il est possible de développer un volet agrotouristique, par exemple en offrant des repas, un gîte ou une table champêtre. Il faut toutefois s’assurer de respecter les lois et les règlements en vigueur. Faites affaire avec des professionnels du milieu (évaluateur agréé, groupe-conseil agricole, courtier immobilier avec expérience en milieu agricole, notaires) qui sauront vous guider dans ce projet.
Si vous désirez en savoir plus sur le sujet, nous vous conseillons de vous informer auprès de ces deux ressources; MAPAQ et PPAQ.